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18 avril – 24 juin 2024
« L’impact de l’oeuvre de Soly Cissé réside dans cette capacité à allier des formes très singulières à des enjeux universels, tout en offrant une perspective nouvelle sur la production artistique actuelle ». Philippe Dagen*
En 2005, Philippe Dagen soulignait tout particulièrement la série Monde Perdu de Soly Cissé dans son article du Monde :* ”Les fusains de la série Monde Perdu de Soly Cissé, Africa Remix, des singularités et des formes universelles”, à l’occasion de l’exposition Africa Remix, organisée par Simon Njami et Laurence Bertrand-Dorleac au Centre Pompidou, après le Kunstpalast de Düsseldorf et la Hayward Gallery de Londres.
Dés 2001, à Dakar, découvrant dans l’atelier de Soly Cissé, ses dessins au fusain, le critique et historien de l’art Bruno Corà les qualifiera d’heureuse invention picturale. Il rapprochera la série des mythologies anciennes et des frises des représentations archaïques au fronton des temples. Il y voit une allégorie des luttes universelles, propre à toutes les civilisations, établissant un parallèle avec Les Caprices” de Goya – seul précédent en Occident – dans une filiation artistique fondée sur une humanité dramatique et engagée.
Aujourd’hui à la tête de la collection Alberto Burri dans la province de Perouse en Italie, l’historien éditera en 2002, un catalogue et organisera en 2005, une exposition au Centre Luigi Pecci de Prato, Italie ; Soly Cissé, le Monde Perdu.
Avec la parution de la monographie « Soly Cissé, Ecosystèmes », éditée par la galerie en 2024 avec le soutien du CNAP, la galerie présentera un rare exemplaire de ce catalogue – édition trilingue, limitée à 36 exemplaires.
Un ensemble de l’œuvre graphique ainsi que des toiles ont été acquises par le Centre Pompidou, Paris en 2022.
Bruno Corà : Soly Cissé, Crise de la conscience traditionnelle et prémonition de la nouvelle Afrique, catalogue : Soly Cissé, dessins, disegni, drawings, 1999-2000, publié par Bruno Corà, Prato le 25 avril 2002.
Catalogue de l’exposition : Soly Cissé, le Monde perdu, Centro per l’arte contemporanea, Luigi Pecci, 2005, Prato, IT.
‘The impact of Soly Cissé’s work lies in his ability to combine highly singular forms with universal issues, while offering a fresh perspective on current artistic production. Philippe Dagen.
In 2005, Philippe Dagen highlighted Soly Cissé’s « Monde Perdu » series in his article in Le Monde: Les fusains de la série Monde Perdu de Soly Cissé, Africa Remix, des singularités et des formes universelles, on the occasion of the Africa Remix exhibition, organised by Simon Njami and Laurence Bertrand-Dorleac at the Centre Pompidou, after the Kunstpalast in Düsseldorf and the Hayward Gallery in London.
The art critic and historian Bruno Corà described his charcoal drawings in Soly Cissé’s studio in Dakar in 2001 as ‘a happy pictorial invention’. He likened the series to ancient mythologies and friezes from archaic representations on temple pediments. He saw it as an allegory of universal struggles, common to all civilisations, drawing a parallel with Goya’s ‘Les Caprices’ – the only precedent in the West – in an artistic line based on a dramatic and committed humanity.
Now head of the Alberto Burri collection in the province of Perugia in Italy, the historian published a catalogue in 2002 and organised an exhibition at the Luigi Pecci Centre in Prato, Italy, in 2005: Soly Cissé, le Monde Perdu (Soly Cissé, the Lost World).
With the publication of the monograph ‘Soly Cissé, Ecosystèmes’, published by the gallery in 2024 with the support of the CNAP, the gallery will be presenting a rare copy of this catalogue – a trilingual edition limited to 36 copies.
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