30 novembre 2022
Ce texte considère l’œuvre de Vera Pagava, une artiste géorgienne qui a vécu en exil à Paris, comme un amalgame de références modernistes et historiques de l’art géorgien. En suivant l’histoire de la vie de Pagava, de Tbilissi, où elle est née, à l’Allemagne puis à Paris, où elle s’est installée avec sa famille en 1923 et a vécu jusqu’à sa mort en 1988, cet essai présente son travail en relation avec celui de divers autres artistes géorgiens, tout en retraçant son parcours de la figuration à l’abstraction.
Vera Pagava est née en 1907 à Tbilissi, en Géorgie. En 1919, elle et sa famille quittent la Géorgie lorsque son père, Georges Pagava, tombe malade. Bien que la famille Pagava ait l’intention de revenir, elle se rend vite compte qu’elle devra attendre pour le faire, car la Géorgie traverse une période turbulente, qui culmine avec le soulèvement d’août 1924, une insurrection infructueuse contre le régime soviétique.1 En 1923, après avoir vécu en Allemagne pendant plusieurs années, Vera Pagava et sa famille s’installent en France, où ils rejoignent la communauté des émigrés géorgiens installés à Montrouge. Entre 1932 et 1939, Pagava étudie les beaux-arts à l’Académie Ranson à Paris avec Roger Bissière (1886-1964) et Nicolas Wacker (1897-1987). Elle se lie d’amitié avec un groupe d’artistes parisiens, pour la plupart émigrés, dont la peintre portugaise Maria Helena Vieira da Silva (1908-1992) et le peintre hongrois Árpád Szenes (1897-1985).
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