Née à Calcutta en 1944, Anju Chaudhuri vit à Paris depuis de nombreuses années tout en gardant un lien continu avec sa terre ancestrale, le Golfe du Bengale. L’artiste traduit à l’aide de nombreux mediums, une vision du monde inscrite dans le cycle des renaissances successives de la Nature.
Intégrant différent lieux et temporalités à la faveur d’incessants voyages, exposiitions et collaborations avec des artistes dans le monde, sa pratique transcende les frontières et rééquilibre, dans le contexte de la mondialisation, le rapport de forces entre les pays dépourvus de visibilité, impuissants à faire valoir leurs cultures et les pays bénéficiant d’une reconnaissance internationale.
Anju Chaudhuri (1944 Calcutta) vit et travaille à Paris
Anju Chaudhuri (1944 Calcutta) vit et travaille à Paris
Anju Chaudhuri a expose tout au long de sa carrière en Inde, en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Ses oeuvres sont représentées dans des collections publiques telles que : le Victoria and Albert Museum, Londres ; la Galerie nationale d’art moderne de New Delhi ; l’Asia Society et Chandigarh, Calcutta. L’artiste est récipiendaire du Prixde la Royal Academy of London et de l’International Arts Guild Prize pour la gravure à Monte-Carlo.
La pratique de l’artiste est imprégnée de la spiritualité de son pays natal, reflétant la mythologie hindoue, enracinée dans le cycle ininterrompu des renaissances de la nature.
Anju Chaudhuri utilise plusieurs médiums qui jouent un rôle technique mais aussi symbolique, inscrivant sa création dans une tradition ancienne qui veut que l’élaboration du support fasse partie du processus de l’oeuvre. L’artiste intègre des techniques traditionnelles et des matériaux issus de son environnement naturel comme la feuille de banian (arbre indien), des pigments à base de thé et de curcuma dans des supports d’art occidental comme des peintures. Le papier reste sa matière de prédilection, elle explore toutes ses possibilités : elle le façonne, le pétrit, le fabrique, le peint, en incorporant des plantes de la flore de sa région natale ou en dessinant à l’encre à l’aide de plumes de bambou qu’elle fabrique elle-même.
L’accent mis sur la matérialité ne va pas sans ses recherches picturales sur la couleur, la lumière et la façon dont elle traite l’espace de la toile. Diplômée de la prestigieuse Bar School of art en Inde, elle se forme aux techniques asiatiques et indiennes auprès des grands peintres indiens de la modernité. L’artiste part ensuite très jeune, étudier à la Saint Martin School of Art de Londres, puis à Paris à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Formée à la gravure au sein de l’Atelier 17 du Chimiste Stanley Hayter, Anju Chaudhuri se forge une réputation de maitre graveur.
Au fil de voyages incessants et d’expositions, comme sa dernière exposition à New Delhi à la Magnum Gallery, elle travaille avec des artistes du monde entier. En intégrant différents lieux et temporalités, sa pratique transcende les frontières
Anju Chaudhuri a exposé tout au long de sa carrière en Inde, en Europe, aux États-Unis et au Japon. Ses œuvres sont représentées dans des collections publiques telles que : le Victoria and Albert Museum, Londres ; la Galerie nationale d’art moderne de New Delhi ; l’Asia Society et Chandigarh, Calcutta. L’artiste est récipiendaire du Certificat de Mérite de la Royal Academy of London et de l’International Arts Guild Prize pour la gravure à Monte-Carlo
2024
–
Sustenance 2024, Anju Chaudhuri & Monica Jahan Bose, Duo show dans le cadre du PGWE, 24 mai – 24 juin,
Paysages ephemerales, Art Magnum gallery, New Dehli, Inde, 2 mars – 10 avril 2024
2016
– Terres indiennes, 1er – 15 décembre, Galerie Chauvy
– Galerie du Haut Pavé, Paris
– Mairie du 7, septembre 2016
2015
– Inde, Hier et aujourd’hui, Anandita Maya Art Space, Calcutta
2013
– Elles métamorphosent le livre II », Galerie, Espace des femmes, Paris
– Livres d’artiste, CLAC de Verdonne, Dijon
– Exposition, Acre, Musée des arts du Bengale
2014 .
– Summer Exhibiton, CIMA, Art Gallery, Calcutta
2012
– Ganges Art Gallery, Kolkata
– Inde, Maison des Arts, Antony, France – catalogue –
– Indian Gaze, Anju Chaudhuri & l’Art tribal indien d’aujourd’hui – Spring Exhibition,
Narbonne, commissaires : David Schischkae et Nitin Shroff
– « Trait d’union entre 2 rives, Galerie de l’Europe, rue de Seine, Paris
– Another Perpectives, CIMA (Center International of Modern Art) Kolkata,
– Trienale de Grenchen, Suisse
2011
– Tagore Centenary, Ecole des Beaux-Arts, Kolkata
– Bengal Roots, Mahua Art Gallery,Bangalore
– L’Inde, Commune de Bretteville sur Laize, Normandie, France
– L’Inde des Livres, Mairie du XXe arrondissement, Paris
– Biennale de Sarcelle, France
– Maison des Arts, Antony, France
Collections
– M.N.A.M. Ville de Paris
– Bibliothèque Nationale
– Ministère des Affaires culturelles
– Front Régional d’Art Contemporain (FRAC), Musée de la Réunion
– Amérique Asia Society (New-York) Bronx Museum (New-York)
– Angleterre Victoria and Albert Museum (Londres) Art Council of Great Britain Prints for people (Miltonkeynes)
« Paysage Ephemerale », Curator Jyotirmoy Bhattacharya, Art Magnum gallery, New Dehli, 2024
« Art contemporain à Boulogne-Billancourt », Jean-Dominique Rey 2008
« India ! Art contemporain indien », Galerie Helene Lamarque,2007
« India Maximum City » Galerie Helene Lamarque, 2010
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