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18 avril – 24 juin 2024
Dans son texte intitulé « Les fusains de la série Monde Perdu de Soly Cissé, Africa Remix, des singularités et des formes universelles », Philippe Dagen soulignait la force expressive de ces œuvres :
« L’impact de l’oeuvre de Soly Cissé réside dans cette capacité à allier des formes très singulières à des enjeux universels, tout en offrant une perspective nouvelle sur la production artistique actuelle ».
Dès 2001, à Dakar, le critique et historien de l’art Bruno Corà découvrait dans l’atelier de l’artiste les dessins au fusain de cette même série. Il les qualifia alors d’« heureuse invention picturale », les rapprochant à la fois des mythologies anciennes et des frises archaïques ornant les frontons des temples.
Pour Bruno Corà, Le Monde Perdu s’inscrit dans une tradition d’allégories universelles, évoquant les grandes luttes de l’humanité. Il établit un parallèle avec Les Caprices de Francisco Goya et considère l’oeuvre graphique de Soly Cissé comme seul précédent occidental d’une telle densité graphique. I— inscrivant l’artiste dans une filiation artistique marquée par une vision de l’humanité engagée.
.Aujourd’hui à la tête de la collection Alberto Burri dans la province de Perouse en Italie, l’historien édite en 2002, un catalogue et organise en 2005, une exposition au Centre Luigi Pecci de Prato, Italie ; Soly Cissé, le Monde Perdu.
Avec la parution de la monographie « Soly Cissé, Ecosystèmes », éditée par la galerie en 2024 avec le soutien du CNAP, la galerie présentera un rare exemplaire de ce catalogue – édition trilingue, limitée à 36 exemplaires.
Un ensemble de l’œuvre graphique ainsi que des toiles ont été acquises par le Centre Pompidou, Paris en 2022.
La présentation de la galerie regroupe un rare ensemble de dessins au fusain réalisés entre 1999 et 2006, issus de la série emblématique initiée par Soly Cissé en 1996 : Le Monde Perdu.
Crise de la conscience traditionnelle et prémonition de la nouvelle Afrique, catalogue : Soly Cissé, dessins, disegni, drawings, 1999-2000, publié par Bruno Corà, Prato le 25 avril 2002.
Catalogue de l’exposition : Soly Cissé, le Monde perdu, Centro per l’arte contemporanea, Luigi Pecci, 2005, Prato, IT.
In his text titled “The Charcoals of Soly Cissé’s Lost World Series, Africa Remix: Singularities and Universal Forms,” Philippe Dagen emphasized the expressive power of these works:
“The impact of Soly Cisse’s work lies in its ability to combine highly singular forms with universal themes, while offering a fresh perspective on contemporary artistic production”.
As early as 2001, in Dakar, the critic and art historian Bruno Corà discovered the charcoal drawings of this same series in the artist’s studio. He described them as a “joyful pictorial invention,” likening them to both ancient mythologies and the archaic friezes adorning temple pediments.
For Bruno Corà, The Lost World fits into a tradition of universal allegories, evoking humanity’s great struggles. He drew a parallel with Francisco Goya’s Los Caprichos and considered Soly Cissé’s graphic work as the only Western precedent of such graphic density, placing the artist within an artistic lineage marked by a dramatic and engaged vision of humanity.
Now leading the Alberto Burri collection in the province of Perugia, Italy, the historian published a catalog in 2002 and organized an exhibition in 2005 at the Luigi Pecci Center in Prato, Italy: Soly Cissé, The Lost World.
The gallery is pleased to bring together a rare group of charcoal drawings produced between 1999 and 2006, from the emblematic series begun by Soly Cissé in 1996: « Le Monde Perdu » (The Lost World).
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