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DE CES FIGURES NOUS NE SAVONS RIEN, NOUS SOMMES EXCLUS DU JEU CROISÉ DE LEURS REGARDS. NOUS IGNORONS LA NATURE DE LEUR RELATION. CONNIVENCE OU RUPTURE ?
LA CONVOITISE DE L’EUROPE POUR L’NDIGO, CE PIGMENT BLEU BASE INCONTOURNABLE DES TONS VERTS, VIOLETS, NOIRS ET BRUNS A GÉNÉRÉ, BIEN AVANT L’ESSOR DE LA CANNE A SUCRE L’EXPLOITATION D’UNE MAIN D’OEUVRE ESCLAVE.
Des cadrages saisissants, des vues en plongée totale auxquels s’ajoutent une diversité de mediums et une superposition de techniques synthétisent plusieurs styles picturaux. Les aplats de couleurs répondent avec le choc d’un rose ou d’un bleu à la modulation des tons rompus des drapés, au symbolisme spécifique de la culture Yoruba, puis, de celui de l’ère coloniale. La représentation de mobiliers traditionnels, d’une précision quasi-archéologique, creuse une distance historique, les figures sont détachées sur un arrière-plan faussement neutre autour desquelles l’air semble circuler. Dans le all-over de motifs végétaux sérigraphiés de l’arrière-plan, ces figures apparaissent et disparaissent dans les végétaux qui les habitent de l’intérieur.
UNE INTERCORRÉLATION QUI TÉMOIGNE DE LA PRISE DE CONSCIENCE DE VICTOR OLAOYE ET LE RELIE A SON HISTOIRE PERSONNELLE, VECUE DANS LA FERME FAMILIALE, UN ENVIRONNEMENT EN PLEINE NATURE QUI IMPRÈGNE TOUJOURS SON IMAGINAIRE COMME SES TOILES.
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